Ouvrages critiques

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Actes du colloque de Cerisy :
Retours à Marcel Schwob

Le volume des actes du colloque de Cerisy-la-salle d’août 2005, Retours à Marcel Schwob – D’un siècle à l’autre (1905-2005), paru le 30 août 2007 et édité par les Presses Universitaires de Rennes sous la direction de Christian Berg, Alexandre Gefen, Monique Jutrin et Agnès Lhermitte, est disponible en librairie au prix de 20 euros.

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Table des matières

Présentation

 

1. Perspectives

 

Alexandre Gefen :

Philosophies de Marcel Schwob

 

Évanghélia Stead :

Marcel Schwob, l’homme aux livres

 

2. Formes et créations

 

Hélène Védrine :

« Une taupe reste une taupe et l’absinthe une plante d’amertume » :

la traduction d’Hamlet par Marcel Schwob et Eugène Morand

 

Claude-Pierre Perez :

Images, imagination, imaginaire

 

Rita Stajano :

Cœur double : fantastique et effets de lecture

 

Sabrina Granger :

Le symbolisme du lien

 

Julien Schuh :

Marcel Schwob et Alfred Jarry : des difficultés de la synthèse

 

Alexia Kalantzis :

Marcel Schwob, Remy de Gourmont et l’esthétique du conte

 

Émilie Yaouanq :

Le dévoiement de la narration dans quelques contes de Marcel Schwob et de Henri de Régnier

 

3. Vies imaginaires

 

Bruno Fabre :

Révéler l’obscur, inventer la vie : trois Vies imaginaires

(Érostrate, Clodia, Cecco Angiolieri)

 

Gernot Krämer :

Le trésor déterré : Marcel Schwob et le dilemme des temps tardifs

 

Bernard de Meyer :

Vies imaginaires ou chroniques d’une mort annoncée

 

4. Amitiés et affinités

 

Christian Berg:

Marcel Schwob et Willem Byvanck

 

Frédéric Canovas :

« Écrire avec feu » : Marcel Schwob vu par Paul Léautaud

 

Michel Jarrety :

Valéry et Schwob : une amitié interrompue

 

Agnès Lhermitte :

De Marcel Schwob à Émile Gallé :

correspondances et transpositions d’art

 

5. Filiations et postérité

 

Christine Jerusalem :

Stevenson, Schwob, Renard, Echenoz : des œuvres filiales ?

 

Agathe Salha : Un disciple de Marcel Schwob :

Yann Gaillard, collectionneur de morts illustres

 

Ariane Eissen :

Deux épigones de Marcel Schwob dans la littérature italienne :

Juan Rodolfo Wilcock et Antonio Tabucchi

Revue Europe sur Schwob

Le numéro 925 de la revue Europe, consacré à Marcel Schwob, est paru en mai 2006.

Au sommaire de ce volume riche et passionnant, des contributions d’Alexandre Gefen, Florence Delay, Fleur Jaeggy, Thomas Regnier, Patrice Allain, Marguerite Cahun, Bruno Fabre, Monique Jutrin, Agnès Lhermitte, Bernard De Meyer, Amany Ghander, Sophie Rabau, Gisèle Vanhese, Bernard Gauthier, Jean-Pierre Naugrette, Gernot Krämer, Christine Jérusalem, Jean Echenoz et… Marcel Schwob.

Cliquer ici pour la présentation et le sommaire de ce numéro sur le site d’Europe.

couverture Europe

Catalogue de l’exposition Schwob à Nantes

Présentation de couverture

   Né en 1867, mort prématurément en 1905, Marcel Schwob, figure centrale et secrète de son époque, fut un lecteur de Villon comme de Stevenson, un traducteur de Defoe et de Shakespeare, un spécialiste de l’argot et un chroniqueur acéré, l’interlocuteur aussi de tout ce que la littérature comptait de plus actuel de Gide à Jarry, dont il fut le premier éditeur, de Gourmont à Claudel, et de Wilde à Colette ou Meredith. Narrateur, historien, linguiste, critique, fabuliste, il ne se contenta pas d’un seul rôle ou emploi littéraire, les occupant tour à tour suivant l’occasion et la nécessité.

   Schwob fut aussi, bien sûr, l’auteur du Livre de Monelle, du Roi au masque d’or et des Vies imaginaires, récits hypnotiques où par « l’arrangement et l’harmonie d’une infinité de détails justes », il donne littéralement corps aux manies d’un philosophe cynique de l’Antiquité ou au baroque sanglant d’un Cyril Tourneur. Borges y reconnut l’une des sources essentielles de ses propres fictions.

   Nous n’avons en propre, soutint Schwob, que nos bizarreries et il eut pour principe esthétique que « l’art est à l’opposé des idées générales, ne décrit que l’individuel, ne désire que l’unique ; il ne classe pas, il déclasse ».

   Publié à l’occasion d’une grande exposition rétrospective à la Bibliothèque de la Ville de Nantes, le présent ouvrage est le premier album monographique consacré à la vie et l’œuvre de Schwob. Outre un ensemble d’essais consacrés aux différentes facettes de cet écrivain inclassable, il présente plus de 100 documents, manuscrits, illustrations et photographies.

   Textes rassemblés par Bernard Gauthier, avec des contributions de Patrice Allain, Bruno Fabre, Bernard Gauthier, Alexandre Gefen, François Leperlier, Agnès Lhermitte, Patrick Mauriès et Évanghélia Stead.

Sommaire et extraits

– Préface, par Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes.

– Avant-propos, par Agnès Marcetteau-Paul, directrice de la Bibliothèque municipale de Nantes.

– Marcel Schwob, « de bouts et de morceaux », par Patrick Mauriès :

« Je ne sais s’il arriva à Marcel Schwob de lire les textes étranges que J. G. Hamann publia à Königsberg autour de 1760, ce passage en particulier où le “Mage du Nord” fait de son cerveau “une boutique de foire remplie de toutes sortes de nouveaux articles »… »

– La famille Schwob, Le Phare de la Loire et les lumières de la République, par Patrice Allain :

« L’histoire de la famille, qui se superpose, jusqu’à se confondre, avec celle d’une époque où la presse quotidienne et régionale entend jouer un rôle croissant dans le domaine des idées et des lettres, débute en juin 1876 lorsque George Schwob achète Le Phare de la Loire aux frères Évariste et Victor Mangin. »

– Au cœur de la vie littéraire : Marcel Schwob vu par ses contemporains, par Bruno Fabre :

« Dans ses Souvenirs, Léon Daudet évoque une soirée avec Schwob, chez son père, où sont réunis Emile Zola, Edmond de Goncourt mais aussi le poète belge Georges Rodenbach, le peintre Whistler, son beau-frère Charles Whibley, critique littéraire anglais ami de Mallarmé… »

– Marcel Schwob et Émile Gallé, par Agnès Lhermitte :

« Les chemins du conteur parisien et du verrier-céramiste de Nancy se sont souvent croisés autour d’Edmond de Goncourt, de Robert de Montesquiou, de Verlaine, d’Auguste Rodin, de la Comédie-Française… »

– Schwob, Rodin et Camille Claudel, par Bruno Fabre :

« Si Marcel Schwob a peu écrit sur les artistes de son époque, il fut néanmoins un admirateur de Whistler, de Van Gogh, de Monet, des Impressionnistes, et ses rares comptes rendus de Salons révèlent un amateur d’art éclairé. »

– Bibliothèque rêvée, histoires de livres, par Évanghélia Stead :

« Un de ses portraits les plus expressifs, dessiné par l’artiste médailliste Theodore Spicer-Simson, qui croyait en l’âme des portraits, montre Schwob lisant à haute voix, et levant ses grands yeux inquisiteurs de son papier pour fixer son auditeur. »

– Livres retrouvés, par Évanghélia Stead.

– S’aliéner à soi-même, vie imaginaire, par Alexandre Gefen :

« La biographie substitue ainsi à l’ambition mimétique de l’Histoire (pourfendue par la fragmentation, la diversion, le mensonge, l’ambivalence, l’allusion, pour pouvoir être remembrée par l’imaginaire) un long poème souvent obscur de noms propres. »

– Les théâtres de Marcel Schwob, par Bernard Gauthier :

« Le 6 novembre 1894 a lieu au théâtre de l’Oeuvre la représentation de la pièce de John Ford, traduite et adaptée par Maeterlinck sous le titre d’Annabella. Selon l’usage, la pièce et l’auteur sont d’abord présentés au cours d’une conférence que donne Marcel Schwob… »

– Le voyage vers Samoa, par Bernard Gauthier :

« Le 21 octobre 1901, près de sept ans après que les chefs indigènes eurent porté au sommet du mont Vaea la dépouille de “Tusitala”, c’est un Marcel Schwob affaibli par la maladie, diminué par les opérations, qui s’embarque à son tour vers les mers du Sud. »

– L’enfance et le royaume blanc, par Agnès Lhermitte :

« Et pourtant, innocentes ou perverses, ces « petites filles » sont nimbées de la même irréalité fascinante, qui éveille chez les lecteurs un attendrissement inquiet et nostalgique pour des êtres aussi gracieux, fragiles et inadaptées que les jeunes princesses de Maeterlinck. »

– Marcel Schwob dans le miroir de Claude Cahun, par François Leperlier :

« Elle s’identifie à Moll Flanders, l’héroïne du texte de Defoe traduit par l’oncle, elle s’imprègne de Monelle, et, peu de temps avant sa mort, elle aura l’impression, dit-elle, « d’être le Jabiru de Marcel Schwob »… »

– Repères biographiques.

– Indications bibliographiques.

– Liste des œuvres exposées.

Marcel Schwob, l’Homme au masque d’or, édition Ville de Nantes / Gallimard-Le Promeneur, février 2006, 206 p., grand format, 39 euros.

 couverture catalogue expo nantes