Cadeau de Robert de Montesquiou à Marcel Schwob.
Tous les articles par Bruno Fabre
Claude Cahun et Suzanne Malherbe
Lucy Renée Mathilde Schwob (Claude Cahun) (1894-1954). Nièce de Marcel Schwob. Fille de Maurice et de Marie Courbebaisse. D’abord influencée par les symbolistes (son oncle en particulier), elle devient, sous le pseudonyme de Claude Cahun, écrivain et photographe originale, liée aux Surréalistes.
Suzanne Malherbe (Marcel Moore) (1892-1972). Fille de la seconde épouse de Maurice Schwob. Peintre, elle partagea la vie et le travail de photographe de Claude Cahun (Lucy Schwob).
Tombe de Léon Cahun et Marcel Schwob
Cimetière du Montparnasse, Paris.
David Léon Cahen (Cahun) (1841-1900). Oncle maternel et parrain de Marcel Schwob. Historien, philologue, explorateur, orientaliste, puis conservateur adjoint de la bibliothèque Mazarine, auteur de romans historiques, ami de nombreux artistes et hommes de lettres. Il hébergea et guida Marcel Schwob lycéen puis étudiant, de 1881 à 1891.
Tombe de Lucy Schwob (Claude Cahun) et Suzanne Malherbe (Marcel Moore)
Cimetière de Saint-Brélade, Jersey.
Lucy Renée Mathilde Schwob (Claude Cahun) (1894-1954). Nièce de Marcel Schwob. Fille de Maurice et de Marie Courbebaisse. D’abord influencée par les symbolistes (son oncle en particulier), elle devient, sous le pseudonyme de Claude Cahun, écrivain et photographe originale, liée aux Surréalistes.
Suzanne Malherbe (Marcel Moore) (1892-1972). Fille de la seconde épouse de Maurice Schwob. Peintre, elle partagea la vie et le travail de photographe de Claude Cahun (Lucy Schwob).
Villon, Stevenson et Schwob
Après la réédition de La Croisade des enfants et de quelques contes dans la collection « Les cahiers de curiosités », les éditions marguerite waknine reviennent à Marcel Schwob. Le douzième livret de la collection « Livrets d’art » réunit, en deux cahiers distincts, son étude sur « François Villon » parue dans La Revue des deux Mondes avant d’ouvrir Spicilège, et « Un logis pour la nuit », la nouvelle consacrée par Stevenson au même poète. Dans un troisième cahier de quelques pages intitulé « Ces deux-là », nourri de la correspondance publiée chez Allia à la suite de Will du moulin ainsi que de la biographie de Sylvain Goudemare, Marcel Schwob ou les vies imaginaires, Franck Guyon évoque la relation entre Stevenson et Schwob, et notamment leur intérêt commun pour François Villon. (A.L.)
François Villon, par R. L. Stevenson, un logis pour la nuit / et Marcel Schwob, françois villon [sic] Paris, éd. marguerite waknine, coll. « livrets d’art », 2014, 9 euros.
Réédition du conte « Les Faulx-visaiges », dans la revue Le Visage vert (novembre 2012)
Marcel Schwob, « l’homme aux livres »
par Évanghélia Stead
Au cœur d’une réflexion magistrale sur le livre et l’imprimé fin-de-siècle, Évanghélia Stead réunit – dans une version remaniée et augmentée – trois de ses écrits consacrés à Schwob (sa communication au colloque Schwob de Cerisy-la-Salle et ses deux articles publiés dans le Catalogue de l’exposition sur Schwob à Nantes), pensés dès l’origine comme un ensemble qui évoque un auteur incarnant un « homme aux livres ». Que ce soient les images de Schwob portraituré en lecteur (par Spicer-Simson ou Grandjouan), sa passion pour la bibliophilie (en tant que collectionneur et érudit), son attention accordée à la matérialité de certains de ses ouvrages (Mimes et le fac-similé du Petit et du Grand Testament de Villon) et l’imaginaire du livre ancré dans son œuvre de fiction, les figures du lettré et du créateur s’interpénètrent sans cesse chez cet amoureux des livres. La trentaine de pages consacrées à Schwob inscrivent cet « homme aux livres » dans une série d’études idiosyncrasiques avec lesquelles elles entrent en résonance, tout en illustrant d’une manière singulière l’intérêt de l’époque pour les virtualités imaginaires et poétiques de l’objet-livre. Au-delà de l’approche novatrice qui appréhende le livre fin-de-siècle dans sa matérialité et sa sensualité, l’ouvrage d’Evanghélia Stead ravit par une iconographie magnifique et fascinante. Pour se limiter (à regret) à Schwob, signalons la reproduction de la couverture de Mimes par George Auriol – très peu connue – pour l’édition du manuscrit autographe édité en fac-similé (1893), une acquisition très récente de la Bibliothèque municipale de Nantes. (B.F.)
Évanghélia Stead, La Chair du livre – Matérialité, imaginaire et poétique du livre fin-de-siècle, PUPS, coll. « Histoire de l’imprimé », 2012, 512 p., 243 fig.
Choix de lettres échangées entre Jammes et Schwob
par Bruno Fabre (2012)
Spicilège – Cahiers Marcel Schwob n°3
La Société Marcel Schwob a le plaisir d’annoncer la publication de la 3e livraison de SPICILÈGE – CAHIERS MARCEL SCHWOB (2010, 170 pages), centrés sur La Croisade des enfants.
Direction : Bruno Fabre / Agnès Lhermitte
Réalisation : Sylvie Douézy
Tarif : 15 euros
Les commandes sont à adresser à la Société Marcel Schwob :
societe.marcel.schwob@gmail.com
Éditorial
Agnès Lhermitte
Dossier : La Croisade des enfants
Propos d’écrivains sur La Croisade des enfants
Bruno Fabre
La Croisade des enfants de Marcel Schwob : les trois états du texte
Agnès Lhermitte
La Croisade des enfants,
livret pour la légende musicale de Gabriel Pierné
Marcel Schwob
La Croisade des enfants : réception critique du livret de Marcel Schwob
Agnès Lhermitte
« Deux collaborateurs » : G. Pierné et M. Schwob
Paul Acker
L’ivre de livres
Michel Suffran
La Croisade des enfants, récit radiophonique
Michel Suffran
La Croisade des enfants de Michel Suffran :
un rêve ardent et mélancolique
Agnès Lhermitte
Bibliographie sur La Croisade des enfants
Bruno Fabre
Résonance
Paroles de musicien : entretien avec Martin Moulin
Propos recueillis par Agnès Lhermitte
Document
Un projet inédit et inconnu de Marcel Schwob : « Merlin Coccaïe »
Bruno Fabre
Correspondance
Marcel Schwob et Paul Hervieu : correspondance inédite
avec une lettre de Paul Hervieu à Ferdinand Brunetière
Bruno Fabre
Glanures : notes de lecture par Bruno Fabre et Agnès Lhermitte
González Arce, Teresa Reflejos de Schwob en Arreola : Vidas imaginarias en « Nabónides » y « Epitafio » (2010)
González Arce, Teresa, « Reflejos de Schwob en Arreola : Vidas imaginarias en « Nabónides » y « Epitafio », Revista de Filología y Lingüística, n° 36 (2), Universidad de Costa Rica, 2010, p. 87-99.