Tous les articles par Bruno Fabre

Table ronde sur les sociétés savantes
en Sorbonne le 28 avril 2017

Table ronde sur les sociétés savantes en Sorbonne le 28 avril 2017

La Société Marcel Schwob est invitée à une table ronde sur les sociétés savantes dans le cadre du séminaire du Professeur André Guyaux, le vendredi 28 avril à la Sorbonne, de 16h à 18h 30 (Amphi Guizot / entrée par le 17, rue de la Sorbonne).


Table ronde, avec la participation de Guy Berger (Société Chateaubriand), Jean-Claude Bologne (Société des gens de lettres), Bruno Fabre (Société Marcel Schwob), Antonia Fonyi (Société Mérimée), Anne Geisler-Szmulewicz (Société Théophile Gautier), Hervé Marion (Société J.-K. Huysmans).

Fairy Tales for the Disillusioned
Publication d’une anthologie de contes de fées

Fairy Tales for the Disillusioned, Enchanted Stories from the French Decadent Tradition (Oddly Modern Fairy Tales), Edited and Translated by Gretchen Schultz & Lewis Seifert, Princetown University Press, Princetown and Oxford, 2016.

L’Université de Princetown (New Jersey) vient de faire paraître un nouveau recueil de contes dans la série des Oddly Modern Fairy Tales, dirigée par Jack Zipes. Cette anthologie composée de trente-six contes de dix-neuf auteurs met à l’honneur les fées de la « tradition française décadente », de Baudelaire à Apollinaire, en exhumant des textes oubliés et des auteurs méconnus. Aux côtés de Catulle Mendès, Jean Lorrain, Henri de Régnier, Rachilde et Renée Vivien, Marcel Schwob est bien représenté, alors que les quatre contes choisis ne comportent pas de fées à proprement parler. Il s’agit de « La petite femme de Barbe-Bleue », « La Diablesse verte », « Cice » et « Mandosiane », tous tirés du Livre de Monelle et portant le titre original de leur prépublication dans L’Écho de Paris. C’est la première fois que Marcel Schwob et sa nièce Claude Cahun se côtoient dans une anthologie de contes et, à travers leur réécriture de « Cendrillon », on mesure à quel point Schwob propose un conte mélancolique et désenchanté, bien éloigné des perversions de la tradition décadente avec lesquelles renoue parodiquement sa nièce. [B. F.]

Cliquer ici pour accéder à des extraits du livre.

Fairy Tales

Lecture-spectacle du « Roi au masque d’or »
au Musée Gustave Moreau le 30 mars 2017

LE ROI AU MASQUE D OR de Marcel Schwob
Lecture-spectacle au Musée Gustave Moreau à Paris

Mise en voix : Jérémie Le Louët

Son : Simon Denis

« Le vrai lecteur construit presque autant que l’auteur ; seulement, il bâtit entre les lignes. La vue des mots comme le son des notes dans une symphonie amène une procession d’images qui vous conduit avec elle. » Marcel Schwob

« Il n y a pas dans le monde de sanctuaire plus indiqué que le Musée Gustave Moreau pour faire résonner Le Roi au Masque d’Or, pièce maîtresse du recueil du même nom écrit par Marcel Schwob en 1893. Conte à l’écriture picturale et à la poésie baroque, Le Roi au Masque d’Or embrasse avec une force extraordinaire tous les thèmes chers aux symbolistes : les masques, les miroirs, la lune, le sang, la pureté, la tragique destinée des hommes… Un roi, qui porte en permanence, à l’instar de ses ancêtres, un masque d’or hiératique, siège dans son palais parmi ses prêtres, ses bouffons et ses femmes, qui tous portent comme lui un masque accordé à leur fonction sociale : masques graves et soucieux pour les prêtres, hilares pour les bouffons, séduisants et gracieux pour les femmes. Or voici qu un « mendiant pieux », aveugle et sans masque, se présente au roi et lui révèle de façon insidieuse que tout son univers de masques dissimule une réalité bien différente de l’apparence… À travers un récital habité, Jérémie Le Louët nous fait partager son goût des écritures « monstres » et porte au plus intense le souffle puissant de Marcel Schwob. » (Texte de présentation de la Compagnie des Dramaticules).

 Le 30 mars  à 20h au Musée national Gustave Moreau à Paris.


Attention, jauge limitée ! Réservation indispensable via le site BilletRéduc (tarif unique : 8 €)

Renseignements 
Noémie Guedj, responsable de l’information
+33 (0)6 99 38 15 30 / n.guedj@dramaticules.fr

www.dramaticules.fr
http://www.facebook.com/LesDramaticules
https://twitter.com/LesDramaticules

Spicilège – Cahiers Marcel Schwob n° 9 (2016)

La Société Marcel Schwob a le plaisir d’annoncer la publication de la 9e livraison de SPICILÈGE – CAHIERS MARCEL SCHWOB

(2016, 158 pages)

centrés sur les contes fantastiques de l’auteur

et La Porte des rêves, livre illustré par George De Feure.

 

Direction : Bruno Fabre

Rédaction : Bruno Fabre – Agnès Lhermitte

Réalisation : Sylvie Douézy

 

Tarif : 15 euros

Les commandes sont à adresser à la Société Marcel Schwob :
societe.marcel.schwob@gmail.com

 

Éditorial
Bruno Fabre

 

 

 DOSSIER I : Contes fantastiques

 

Marcel Schwob, conteur d’anticipation

Agnès Lhermitte

 

Le fantastique schwobien selon Javier Tuso

Agnès Lhermitte

 

« Le Sabbat de Mofflaines »

Javier Tuso

 

Cœur double ou un fantastique novateur

Karen Vergnol-Remont

 

Mains de terreur et d’enchantement

dans les contes de Marcel Schwob

Bruno Fabre

 

 

RÉSONANCES

 

Rabelais, Perrault et Voltaire pervertis

dans « Le Conte des Œufs » de Marcel Schwob (1888)

et dans « Les Œufs » (1912) de Marcel Boulenger

Hermeline Pernoud

 

Charles Perrault, « Les Œufs » (1912)

Marcel Boulenger

 

L’Étrange partition sonore de Ramón López

Agnès Lhermitte

 

Terreur future, une bande dessinée de David B.

d’après Marcel Schwob

Bruno Fabre

 

 

DOSSIER II : LA PORTE DES RÊVES

 

La Porte des rêves :

l’imaginaire schwobien transfiguré par la bibliophilie

Agnès Lhermitte

 

La Porte des rêves :

l’imagerie onirique d’un livre illustré par Georges de Feure

Bruno Fabre

 

Bibliographie sur La Porte des rêves

 

 

CORRESPONDANCE

 

Romain Coolus, chantre du « club-clan » de Marcel Schwob

Bruno Fabre

 

 

DOCUMENTS

« Le Chinois de Schwob »

Agnès Lhermitte

 

Deux anecdotes sur Ting, le domestique chinois

de Marcel Schwob

George Schwob

 

Glanures

 

CMS9

Lecture de contes de Schwob au Musée Henner
8 décembre 2016

Lecture de contes de Marcel Schwob

au Musée Jean-Jacques Henner (Paris 17e)

le 8 décembre 2016 à 19h

Ciels de feu et de glace, d’après Marcel Schwob

Création en mai 2014

 

Le comédien Jérémie Le Louët (Compagnie des Dramaticules) revient au Musée Jean-Jacques Henner (il y a donné une magnifique lecture-spectacle du conte « Le Roi au masque d’or » en septembre 2012) pour faire réentendre son interprétation de Ciels de feu et de glace, deux contes de Marcel Schwob (« L’Incendie terrestre » et « La Mort d’Odjigh ») recueillis dans Le Roi au masque d’or (1892).

« Venez découvrir le magnifique jardin d’hiver du Musée Henner et un immense conteur : Marcel Schwob. Les deux contes qui composent le programme Ciels de Feu et de Glace sont des peintures d’apocalypse. Marcel Schwob est sans aucun doute l’un des conteurs les plus visuels de toute la littérature française. Avec « La Mort d’Odjigh » et « L’Incendie terrestre« , il nous emmène à la lisière du fantastique, à travers des contrées aux atmosphères inoubliables. Derniers survivants d’un monde agonisant, ses personnages sont des êtres sacrifiés qui portent en eux la promesse d’une renaissance, d’un monde nouveau. Marcel Schwob embrasse avec une force extraordinaire tous les thèmes chers au symbolistes : les masques, le sang, la pureté, la laideur… ». (Texte de présentation de la Compagnie des Dramaticules).

Réservation indispensable : reservation@musee-henner.fr

http://www.dramaticules.fr/fr/lecture/ciels-de-feu-et-de-glace–2/infos/presentation–7

http://www.musee-henner.fr/

3 livres de Schwob avec envoi à Mallarmé
dans le catalogue 10 de la Librairie Faustoll

Cliquer ici

pour lire les trois envois de Schwob à Mallarmé

dans le Catalogue 10 de la Librairie Faustroll.

 

LIBRAIRIE
FAUSTROLL
Editions originales – Livres illustrés
Manuscrits – Gravures – Photographies
Christophe Champion
22, rue du Delta 75009 Paris
Métro : Anvers
Tel : +33 (0)6 67 17 08 42
e-mail : contact@librairiefaustroll.fr
web : www.librairie-faustroll.com

Schwob bibliophile
par Nicolas Malais

Nicolas Malais, Bibliophilie & création littéraire (1830-1920), Paris, Cabinet Chaptal éditeur, 2016, 452 p., 120 illustrations en couleurs.

Issu d’une thèse dirigée par Claude Leroy, l’ouvrage de Nicolas Malais, libraire d’ancien et éditeur (Cabinet Chaptal), entend montrer que la bibliophilie est devenue au XIXe siècle une véritable pratique littéraire. Autrement dit, l’écrivain bibliophile, non content de collectionner les livres anciens, de s’en inspirer et de les introduire, avec leur maniaque de propriétaire, comme figures de ses récits, va élaborer une poétique fondée sur le livre. La fréquentation physique des ouvrages, le voyage imaginaire dans le temps, s’expérimentent sur le mode d’un enchantement qui se répercute dans l’écriture, voire dans la fabrication des nouveaux livres.

L’étude est centrée sur la fin-de-siècle, car le Symbolisme, à partir de Mallarmé, concrétise la mystique du livre en passant du livre-source (et ses multiples modalités de réécriture) au livre-objet comme forme totale et unique de l’Idée. Le panorama englobe cependant en amont le Romantisme, autour de Nodier et du Bibliophile Jacob, avec leurs bibliothèques électives, pour s’étendre jusqu’aux avant-gardes pré-surréalistes (Apollinaire et Cendrars). Le cœur du livre explore la démarche des quatre écrivains bibliophiles adeptes de « la Machine à exploiter le temps » : Marcel Schwob, Pierre Louÿs, Remy de Gourmont et Alfred Jarry.

Vingt-cinq pages sont consacrées au cas de Marcel Schwob. L’étude du catalogue de sa bibliothèque, véritable miroir de son œuvre par les choix personnels qu’elle représente et les pratiques poétiques qu’elle inspire (éclairées par les mimésis de Ricœur), situe l’écrivain dans la lignée de Nodier ‒ que poursuivra ensuite Apollinaire. Les livres anciens de cette bibliothèque sont « la rampe de l’imagination » dont sortiront notamment Vies imaginaires et La Croisade des enfants. Le mythe du livre court dans les textes (« Lilith » et le maroquin, le motif du parchemin magique) avant de se faire objet par le format (Le Livre de Monelle) et surtout, avec Mimes, par la conception du livre autographique proche de l’incunable, représentant emblématique de ce que Nicolas Malais appelle le « livre d’écrivain ».

Un des intérêts présentés par l’ouvrage est l’originalité de son corpus, composé de catalogues de bibliothèques privées et d’exemplaires rares, souvent absents des bibliothèques institutionnelles. Nombre de ceux-ci sont reproduits au format vignettes parsemant agréablement le texte. [A. L.]

 

malais

Schwob bibliophile
par Nicolas Malais

Nicolas Malais, Bibliophilie & création littéraire (1830-1920), Paris, Cabinet Chaptal éditeur, 2016, 452 p., 120 illustrations en couleurs.

Issu d’une thèse dirigée par Claude Leroy, l’ouvrage de Nicolas Malais, libraire d’ancien et éditeur (Cabinet Chaptal), entend montrer que la bibliophilie est devenue au XIXe siècle une véritable pratique littéraire. Autrement dit, l’écrivain bibliophile, non content de collectionner les livres anciens, de s’en inspirer et de les introduire, avec leur maniaque de propriétaire, comme figures de ses récits, va élaborer une poétique fondée sur le livre. La fréquentation physique des ouvrages, le voyage imaginaire dans le temps, s’expérimentent sur le mode d’un enchantement qui se répercute dans l’écriture, voire dans la fabrication des nouveaux livres.

L’étude est centrée sur la fin-de-siècle, car le Symbolisme, à partir de Mallarmé, concrétise la mystique du livre en passant du livre-source (et ses multiples modalités de réécriture) au livre-objet comme forme totale et unique de l’Idée. Le panorama englobe cependant en amont le Romantisme, autour de Nodier et du Bibliophile Jacob, avec leurs bibliothèques électives, pour s’étendre jusqu’aux avant-gardes pré-surréalistes (Apollinaire et Cendrars). Le cœur du livre explore la démarche des quatre écrivains bibliophiles adeptes de « la Machine à exploiter le temps » : Marcel Schwob, Pierre Louÿs, Remy de Gourmont et Alfred Jarry.

Vingt-cinq pages sont consacrées au cas de Marcel Schwob. L’étude du catalogue de sa bibliothèque, véritable miroir de son œuvre par les choix personnels qu’elle représente et les pratiques poétiques qu’elle inspire (éclairées par les mimésis de Ricœur), situe l’écrivain dans la lignée de Nodier ‒ que poursuivra ensuite Apollinaire. Les livres anciens de cette bibliothèque sont « la rampe de l’imagination » dont sortiront notamment Vies imaginaires et La Croisade des enfants. Le mythe du livre court dans les textes (« Lilith » et le maroquin, le motif du parchemin magique) avant de se faire objet par le format (Le Livre de Monelle) et surtout, avec Mimes, par la conception du livre autographique proche de l’incunable, représentant emblématique de ce que Nicolas Malais appelle le « livre d’écrivain ».

Un des intérêts présentés par l’ouvrage est l’originalité de son corpus, composé de catalogues de bibliothèques privées et d’exemplaires rares, souvent absents des bibliothèques institutionnelles. Nombre de ceux-ci sont reproduits au format vignettes parsemant agréablement le texte. [A. L.]

Salon de la revue
15 et 16 octobre 2016

La Société Marcel Schwob sera présente au Salon de la Revue

les vendredi 14 (20h-22h)

samedi 15 (13h30-17h)

et dimanche 16 octobre (13h30-17h)

aux côtés de la Société des Amis d’Alfred Jarry.

Nous serons heureux de vous y accueillir.

(pour être sûr de nous trouver sur le stand, n’hésitez pas à nous annoncer le jour et la plage horaire de votre venue)

Espace d’animation des Blancs Manteaux

48, rue Vieille-du-Temple  – 75004 Paris

Arvisais, Alexandra
Tel oncle, telle nièce, l’héritage symboliste de Vies imaginaires dans Héroïnes et Aveux non avenus (2016)

Arvisais, Alexandra « Tel oncle, telle nièce, l’héritage symboliste de Vies imaginaires dans Héroïnes et Aveux non avenus« , Héritages partagés de Claude Cahun et Marcel Moore, du XIXe au XXIe siècles. Symbolisme, modernisme, surréalisme, postérité contemporaine [art. en ligne], 2016 [textes du colloque Héritages de Claude Cahun et Marcel Moore, dir. Andrea Oberhuer et Alexandra Arvisais, Université de Montréal, 28-29 mai 2015].

Cliquer ici pour lire l’article.