Famille

Cliquer sur les images pour accéder aux informations sur les membres de la famille de Marcel Schwob. Les notices sur ses parents, son frère et sa sœur, figurent sous l’arbre généalogique.

Marguerite Cahun par Marguerite Carpentier
une acquisition du Musée d’Orsay (2020)

L’exposition du Musée d’Orsay « Pastels. De Millet à Redon » (14 mars – 2 juillet 2023) permet de découvrir un des deux pastels donnés au musée par la collectionneuse Sophie Rieuf, fille d’une des élèves de Marguerite-Jeanne Carpentier (1886-1965), l’autrice du tableau. Celui-ci, daté de 1910, représente son amie « Marguerite Cahun dans l’appartement du boulevard Raspail ». La fille de Léon Cahun, cousine germaine de Marcel Schwob et peintre elle-même, pose élégamment affalée sur un fauteuil, dans une pièce lumineuse aux meubles couverts de housses blanches. [A. L.]

 

 

A lire : Marguerite Cahun, Une jeunesse Quai Conti (1944), extraits inédits publiés dans la revue Europe, mai 2006, p. 50-64.

 

 

Marguerite Carpentier, Marguerite Cahun dans l’appartement du boulevard Raspail, en 1910, pastel sur papier marouflé sur toile,
avec cadre H. 54,8 ; L. 45,7 cm, Don Sophie Rieuf, 2020,

©Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais/Patrice Schmidt

 

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sur le site du Musée d’Orsay

« Tante Palmyre » et trois de ses enfants

Palmyre Strauss (1849- ?) : « tante Palmyre ». Épouse de Léon Cahun, tante de Marcel Schwob, mère de René, Suzanne, Julie et Marguerite Cahun. Femme attachée aux traditions, dont Marcel appréciait les talents de cuisinière.

René Cahun (1870-1917) Cousin germain de Marcel Schwob. Fils de Léon Cahun et Palmyre. Officier de marine, servit au Tonkin et en Chine. Mort dans les tranchées.

Julie Cahun : cousine germaine de Marcel Schwob. Fille de Léon Cahun et Palmyre. Pianiste. Épouse du violoncelliste Gérard Hekking, rencontré au Conservatoire de Paris.

Marguerite Cahun : cousine germaine de Marcel Schwob. Dernière fille de Léon Cahun et Palmyre. Peintre, après études à l’École des Beaux-Arts. Personnalité tourmentée. Auteure de souvenirs sur les années de jeunesse partagées avec son cousin Marcel au domicile de ses parents : Une jeunesse Quai Conti (1944). Voir la revue Europe, mai 2006, p. 50-64.

Léon Cahun

David Léon Cahen (Cahun) (1841-1900). Oncle maternel et parrain de Marcel Schwob. Historien, philologue, explorateur, orientaliste, puis conservateur adjoint de la bibliothèque Mazarine, auteur de romans historiques, ami de nombreux artistes et hommes de lettres. Il hébergea et guida Marcel Schwob lycéen puis étudiant, de 1881 à 1891.

Marguerite Cahun

Marguerite Cahun : cousine germaine de Marcel Schwob. Dernière fille de Léon Cahun et Palmyre. Peintre, après études à l’École des Beaux-Arts. Personnalité tourmentée. Auteure de souvenirs sur les années de jeunesse partagées avec son cousin Marcel au domicile de ses parents : Une jeunesse Quai Conti (1944). Voir la revue Europe, mai 2006, p. 50-64.

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Extrait de l’arbre généalogique des Schwob-Cahun-Malherbe

Arbre généalogique réalisé par Jean-Louis Liters pour La Nouvelle revue nantaise, n°3, 1997.

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Isaac George Schwob (1822-1892). Père de Maurice, Marie-Marguerite (Maggie) et Marcel Schwob. À Paris, fréquente les milieux littéraires et républicains et collabore à divers journaux. A connu Flaubert, Théophile Gautier, George Sand ; ami de Jules Verne. Épouse Mathilde Cahun en 1858. En Égypte, secrétaire de l’Institut égyptien puis de Chérif-Pacha. À Tours, directeur d’un journal républicain et conseiller municipal. À partir de 1876, propriétaire et directeur, à Nantes, du Phare de la Loire.

Mathilde Cahun (1829-1907). Sœur de Léon Cahun, épouse de George Schwob, mère de Maurice, Marie-Marguerite et Marcel Schwob. Institutrice, a donné des leçons à madame Arman de Caillavet. Femme cultivée, attachée aux traditions, et d’un caractère fort. Particulièrement attachée à Marcel.

Maurice Schwob (1859-1928), frère de Marcel Schwob. Polytechnicien, prend après le décès de son père George la direction du Phare de la Loire. Républicain nationaliste. Œuvre au développement de Nantes, à la promotion de la science et des techniques. Épouse Marie Courbebaisse (1865- ?) dont il a deux enfants : Georges, puis Lucy (future Claude Cahun). Divorcé, il épouse en secondes noces Mme Malherbe, mère de Suzanne Malherbe (future Marcel Moore, compagne et collaboratrice de Claude Cahun).

Marie-Marguerite (dite Maggy) Schwob (1863- ?). Pianiste. Épouse Albert Fumey, ingénieur à la direction des Chemins de fer de l’État (décédé en 1898). Epouse en secondes noces (à Lyon, le 4 juin 1908) Marc Samuel Bovy (1874-1946), chef-d’orchestre (Opéras de Nantes, Toulon, Lyon, Nice) dont elle a 2 enfants (avant mariage) et dont elle divorce en 1928.

Maurice Schwob

Maurice Schwob (1859-1928), frère de Marcel Schwob. Polytechnicien, prend après le décès de son père George la direction du Phare de la Loire. Républicain nationaliste. Œuvre au développement de Nantes, à la promotion de la science et des techniques. Épouse Marie Courbebaisse (1865- ?) dont il a deux enfants : Georges, puis Lucy (future Claude Cahun). Divorcé, il épouse en secondes noces Mme Malherbe, mère de Suzanne Malherbe (future Marcel Moore, compagne et collaboratrice de Claude Cahun).

Georges Schwob et Marguerite Moreno

Georges Paul Victor Schwob (1888 Nantes – 1968 Paris). Neveu de Marcel Schwob, fils de Maurice Schwob et Victorine Marie Courbebaisse, frère de Lucy (Claude Cahun). Industriel à Paris. Épouse Madeleine Mercier en 1910. Quatre enfants.

Marguerite Monceau (Moreno) (1871-1948). Compagne de Marcel Schwob depuis 1896, son épouse de 1900 à sa mort. Comédienne de talent, excellente récitante des vers de Baudelaire et Mallarmé. Elle fut la grande passion de Marcel Schwob, à qui la liait une grande complicité intellectuelle. Il suivit de près sa carrière théâtrale (à la Comédie française jusqu’en 1903 puis au service de pièces contemporaines).