Extrait de l’arbre généalogique des Schwob-Cahun-Malherbe

Arbre généalogique réalisé par Jean-Louis Liters pour La Nouvelle revue nantaise, n°3, 1997.

photos pour SMS_0026

 

 

Isaac George Schwob (1822-1892). Père de Maurice, Marie-Marguerite (Maggie) et Marcel Schwob. À Paris, fréquente les milieux littéraires et républicains et collabore à divers journaux. A connu Flaubert, Théophile Gautier, George Sand ; ami de Jules Verne. Épouse Mathilde Cahun en 1858. En Égypte, secrétaire de l’Institut égyptien puis de Chérif-Pacha. À Tours, directeur d’un journal républicain et conseiller municipal. À partir de 1876, propriétaire et directeur, à Nantes, du Phare de la Loire.

Mathilde Cahun (1829-1907). Sœur de Léon Cahun, épouse de George Schwob, mère de Maurice, Marie-Marguerite et Marcel Schwob. Institutrice, a donné des leçons à madame Arman de Caillavet. Femme cultivée, attachée aux traditions, et d’un caractère fort. Particulièrement attachée à Marcel.

Maurice Schwob (1859-1928), frère de Marcel Schwob. Polytechnicien, prend après le décès de son père George la direction du Phare de la Loire. Républicain nationaliste. Œuvre au développement de Nantes, à la promotion de la science et des techniques. Épouse Marie Courbebaisse (1865- ?) dont il a deux enfants : Georges, puis Lucy (future Claude Cahun). Divorcé, il épouse en secondes noces Mme Malherbe, mère de Suzanne Malherbe (future Marcel Moore, compagne et collaboratrice de Claude Cahun).

Marie-Marguerite (dite Maggy) Schwob (1863- ?). Pianiste. Épouse Albert Fumey, ingénieur à la direction des Chemins de fer de l’État (décédé en 1898). Epouse en secondes noces (à Lyon, le 4 juin 1908) Marc Samuel Bovy (1874-1946), chef-d’orchestre (Opéras de Nantes, Toulon, Lyon, Nice) dont elle a 2 enfants (avant mariage) et dont elle divorce en 1928.