Soutenance de thèse de Cédric de Guido
le 6 février 2014

Marcel Schwob : un journaliste de l’espèce rare : tel est le titre, emprunté à Jules Renard, de la thèse soutenue le 6 février 2014 à l’Université Lumière-Lyon II par Cédric de Guido.

Postulant, dans la lignée des travaux de Marie-Ève Thérenty, qu’il n’y a pas d’antinomie entre presse et littérature mais une relation de fécondation, il revisite l’ensemble de l’œuvre schwobienne dans la perspective de sa publication dans la presse, qui détermine contraintes, choix d’écriture et première réception des textes. Désireux d’extirper Schwob des lectures symbolistes, Cédric de Guido réévalue le Schwob journaliste, auteur d’un traitement original du fait par diverses modalités de fictionalisation – incluant l’érudition – et propose à partir de celles-ci une nouvelle typologie des textes. Le dernier ouvrage achevé, Mœurs des Diurnales, apparaît alors comme un ouvrage majeur, horizon final de l’œuvre entier. Cette analyse de l’influence de la matrice journalistique sur les écrits de Schwob a reçu la mention très honorable avec les félicitations.

Il resterait à l’enrichir d’une étude sérieuse du contexte familial, socio-culturel et politique de cette activité journalistique, ainsi que de la prise en compte des plus de 1500 « Lettres parisiennes » inédites, publiées dans Le Phare de la Loire familial, à Nantes. Le chantier est ouvert. (A.L.)

Cliquer ici pour accéder au résumé de la thèse de Cédric de Guido