Tous les articles par Bruno Fabre

Lectures de contes de Schwob
10 et 17 octobre 2014

Après deux lectures publiques à Paris, « Le Roi au masque d’or » (Musée Henner, septembre 2012) et Ciels de feu et de glace – « La mort d’Odjigh », « L’Incendie terrestre » –  (Musée du Montparnasse, mai 2014), le comédien Jérémie Le Louët (Compagnie des Dramaticules) donne à réentendre son interprétation de ces trois contes recueillis dans Le Roi au masque d’or (1892), cette fois en province :

Le 10 octobre à 19h30, lecture de Ciels de feu et de glace, deux contes de Marcel Schwob, à la bibliothèque de Troyes.

Le 17 octobre à 20h, lecture du conte « Le Roi au masque d’or » de Marcel Schwob, en appartement à Herblay.

Présentation de Spicilège 7 au Salon de la Revue
11 & 12 octobre 2014

La Société Marcel Schwob sera présente au Salon de la Revue

les vendredi 10 (en soirée), samedi 11 et dimanche 12 octobre,

aux côtés de la Société des Amis d’Alfred Jarry.

 

Nous y présenterons la 7e livraison de Spicilège – Cahiers Marcel Schwob, centré sur les premiers contes (La Légende des gueux).
Nous serons heureux de votre visite.

Espace d’animation des Blancs Manteaux

48, rue Vieille-du-Temple  – 75004 Paris

vendredi 10 de 20h00 à 22h00

samedi 11 de 10h00 à 20h00

et dimanche 12 de 10h00 à 19h30.

Mimes en poche
aux éditions Sillage

Les éditions Sillage font entrer Mimes de Marcel Schwob dans leur catalogue, lequel vient rejoindre son ami Stevenson et son épigone Mac Orlan, bien représentés chez cet éditeur de textes littéraires originaux, méconnus ou introuvables. Dans une présentation élégante, conforme à l’édition du texte publié dans La Lampe de psyché, recueil de recueils d’inspiration symboliste conçu par l’auteur en 1903, les vingt et un mimes encadrés de leur prologue/épilogue sont assortis d’une longue « Note sur le texte », non signée, qui rappelle avec précision les sources et la genèse d’une œuvre qui connut deux publications originales, sous forme de fac-similé du manuscrit de Schwob, calqué sur celui d’Hérondas (Mercure de France, 1893) et l’édition courante (Mercure de France, 1894). Suivent la traduction des mots grecs présents dans les poèmes, des repères biographiques et une bibliographie sélective sur l’auteur plutôt que sur Mimes. En rééditant cette œuvre mésestimée de Marcel Schwob au format de poche et à l’exclusion de tout autre texte de l’auteur – c’est une première en France –, les éditions Sillage redonnent à ce petit chef-d’œuvre de poésie en prose, ciselé à la lueur des torches et lumignons antiques (Hérondas, Longus, Aristophane, Catulle, Pétrone,…), toute son importance et sa valeur. [B.F.]

Marcel Schwob, Mimes, Paris, éd. Sillage, 2014, 64 p., 6,50 €.

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La Porte des rêves à l’exposition LivrEsC
du 12 juin au 19 juillet 2014

Pour la première fois, avec l’exposition LivrEsC, la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, bibliothèque de recherche patrimoniale relevant de la Chancellerie des Universités de Paris, expose ses précieux livres d’artistes hors les murs de la Sorbonne, à l’espace 24Beaubourg, au centre de Paris. C’est là l’occasion de faire connaître au grand public une partie des trésors que la Bibliothèque conserve et qu’elle prête régulièrement à de nombreuses institutions culturelles françaises et internationales.

LivrEsC est une exposition qui propose de découvrir le livre contemporain comme espace de création, lieu de dialogue noué entre les plus grands peintres et poètes avec la complicité d’éditeurs et de typographes de génie. Picasso y côtoie Tzara, Eluard répond à Man Ray, Cendrars entre en résonance avec Léger, tandis que leurs intuitions et fulgurances sont relayées par des artistes plus contemporains – André Frénaud et Maria-Elena Vieira da Silva, Yves Bonnefoy et Geneviève Asse.

Issues des collections prestigieuses de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, institution patrimoniale des Universités de Paris, fondée en 1916 par le grand couturier Jacques Doucet, mécène des surréalistes, les œuvres exposées donnent à voir la diversité de la création artistique et poétique dans le livre, depuis la fin du XIXe s. jusqu’à aujourd’hui : livre illustré, livre de peintre, livre d’artiste, voire livre-objet.

Le parcours se veut à la fois thématique et historique : l’exposition s’ouvre sur l’œuvre poétique majeure de Mallarmé, Un coup de dés jamais n’abolira le hasard, pour en présenter les éditions, les interprétations et réinventions, depuis la fin du XIXe jusqu’à l’aube du XXIe siècle. Puis cinq grandes étapes de la création dans le livre sont mises en lumière : le tournant du XIXe et du XXe siècle ; autour de la Grande Guerre ; les années trente ; les explorations du livre après 1945 ; les créations du dernier tiers du XXe siècle. Toutes font la part belle au rôle des poètes éditeurs et typographes.

Rythmée par les toiles lumineuses et graphiques du peintre Julius Baltazar, dont on découvrira également dans les dernières salles les livres réalisés avec des poètes contemporains, l’exposition pose la question des liens du livre et de la création plastique en offrant une mise en regard de l’œuvre imprimée et de l’œuvre picturale dans une confrontation rarement proposée dans l’espace muséal.

L’exposition est ouverte du mercredi au vendredi de 14h à 19h, et le samedi de 12h à 19h.

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L’exposition permet d’admirer le tripti-frontispice

créé par Georges de Feure pour La Porte des rêves de Marcel Schwob.

Photo : coll. part.

 

Fabre, Bruno
Les petites bêtes de Marcel Schwob (2014)

Fabre, Bruno, « Les petites bêtes de Marcel Schwob » [en annexe : « Bestiaire du Livre de Monelle »], « Bestiaires », Mélanges en l’honneur d’Arlette Bouloumié, Frédérique Le Nan et Isabelle Trivisani-Moreau (dir.), Nouvelles Recherches sur l’Imaginaire, Cahier XXXVI, Angers, Presses de l’Université d’Angers, 2014, p. 197-209.

Cliquer ici pour lire l’article.

Lecture au Musée du Montparnasse
le 15 mai 2014

NUAGES DE FEU ET DE GLACE

Deux contes de Marcel Schwob

Création en mai 2014

« Nuages de feu et de glace ». C’est ainsi que la Compagnie des Dramaticules a intitulé sa lecture publique de deux contes de Marcel Schwob au Musée du Montparnasse le jeudi 15 mai 2014. Pour cette création, commande du Musée de la Poste dans le cadre de l’exposition « La tête dans les nuages », Jérémie Le Louët a choisi d’interpréter « La Mort d’Odjigh » et « L’Incendie terrestre », tous deux tirés du recueil Le Roi au masque d’or (1892). Il s’agit de deux peintures d’apocalypse situées respectivement dans un monde glacé et dans un monde embrasé, deux récits richement descriptifs où les nuées participent d’une atmosphère terrifiante. Dos à un large tableau de nuages tourmentés qui lui sert de fond, Jérémie Le Louët lit à la suite les deux textes de ce diptyque, avec une force expressive qui maintient la tension jusqu’à la catastrophe – et à la chute inattendue des récits. Le travail sonore de Simon Denis accompagne sa parole en amplifiant la voix et en introduisant des extraits musicaux, tirés pour la plupart de musiques de films de Stanley Kubrick et Terrence Malick, grands dramaturges de l’imaginaire.

Jérémie Le Louët est un véritable amateur de Marcel Schwob, qu’il a découvert par le double parrainage d’Oscar Wilde (dont les Dramaticules ont monté et longuement joué Salomé, texte relu par Schwob) et de Jorge Luis Borges (qui préfaça élogieusement La Croisade des enfants et Vies imaginaires). En septembre 2012 déjà, il avait donné au Musée Henner une lecture remarquable du « Roi au masque d’or ». Espérons qu’il continuera à prêter sa voix aux contes de Schwob, à faire entendre la variété, les ciselures, la musicalité de leur prose poétique. (A.L.)

http://www.dramaticules.fr/

Refondation du site marcel-schwob.org
avril 2014

Suite à des difficultés techniques avec le site de la société Marcel Schwob, fondé en 2004, la création d’un nouveau site a été décidée et confiée à Bruno Fabre.

 

Le nouveau site Marcel Schwob a été mis en ligne à la mi-avril 2014.

 

Il se veut plus clair, plus riche, plus scientifique, avec de nouvelles rubriques qui permettront d’offrir une meilleure connaissance de l’écrivain et de son actualité.

 

Extrait de l’arbre généalogique des Schwob-Cahun-Malherbe

Arbre généalogique réalisé par Jean-Louis Liters pour La Nouvelle revue nantaise, n°3, 1997.

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Isaac George Schwob (1822-1892). Père de Maurice, Marie-Marguerite (Maggie) et Marcel Schwob. À Paris, fréquente les milieux littéraires et républicains et collabore à divers journaux. A connu Flaubert, Théophile Gautier, George Sand ; ami de Jules Verne. Épouse Mathilde Cahun en 1858. En Égypte, secrétaire de l’Institut égyptien puis de Chérif-Pacha. À Tours, directeur d’un journal républicain et conseiller municipal. À partir de 1876, propriétaire et directeur, à Nantes, du Phare de la Loire.

Mathilde Cahun (1829-1907). Sœur de Léon Cahun, épouse de George Schwob, mère de Maurice, Marie-Marguerite et Marcel Schwob. Institutrice, a donné des leçons à madame Arman de Caillavet. Femme cultivée, attachée aux traditions, et d’un caractère fort. Particulièrement attachée à Marcel.

Maurice Schwob (1859-1928), frère de Marcel Schwob. Polytechnicien, prend après le décès de son père George la direction du Phare de la Loire. Républicain nationaliste. Œuvre au développement de Nantes, à la promotion de la science et des techniques. Épouse Marie Courbebaisse (1865- ?) dont il a deux enfants : Georges, puis Lucy (future Claude Cahun). Divorcé, il épouse en secondes noces Mme Malherbe, mère de Suzanne Malherbe (future Marcel Moore, compagne et collaboratrice de Claude Cahun).

Marie-Marguerite (dite Maggy) Schwob (1863- ?). Pianiste. Épouse Albert Fumey, ingénieur à la direction des Chemins de fer de l’État (décédé en 1898). Epouse en secondes noces (à Lyon, le 4 juin 1908) Marc Samuel Bovy (1874-1946), chef-d’orchestre (Opéras de Nantes, Toulon, Lyon, Nice) dont elle a 2 enfants (avant mariage) et dont elle divorce en 1928.

Maurice Schwob

Maurice Schwob (1859-1928), frère de Marcel Schwob. Polytechnicien, prend après le décès de son père George la direction du Phare de la Loire. Républicain nationaliste. Œuvre au développement de Nantes, à la promotion de la science et des techniques. Épouse Marie Courbebaisse (1865- ?) dont il a deux enfants : Georges, puis Lucy (future Claude Cahun). Divorcé, il épouse en secondes noces Mme Malherbe, mère de Suzanne Malherbe (future Marcel Moore, compagne et collaboratrice de Claude Cahun).