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Spicilège – Cahiers Marcel Schwob n° 13 (2020)

SPICILÈGE – CAHIERS MARCEL SCHWOB n° 13 (2020)

(avril 2021, 198 pages)

 

Direction : Bruno Fabre

 

Rédaction :

Bruno Fabre – Agnès Lhermitte

Jean-Louis Meunier – Jonathan Wenger

 

Prix : 15 euros

Les commandes sont à adresser à la Société Marcel Schwob : societe.marcel.schwob@gmail.com

 

Éditorial

Bruno Fabre

 

Le Livre de Monelle

Le Livre de Monelle et ses intertextes en anglais

Bruno Fabre

 

Résonances autour du Livre de Monelle 

Bruno Fabre

 

L’Hypogée de Christiane F. Kopylov (1983)

et Le Livre de Monelle

 

Monelle, d’après Marcel Schwob, un spectacle d’Hervé Tougeron (1994)

 

Monelle, los pájaros, poèmes de Miguel Ángel Gómez (2016)

 

Trois poèmes de Miguel Ángel Gómez

extraits de Monelle, los pájaros

Traduction par Jean-Louis Meunier

 

Monelle, un film de Diego Marcon (2017)

 

« Comme Monelle », une chanson de Jimmy Grandsire (2019)

 

Inventaire et bibliographie

des adaptations et des résonances du Livre de Monelle

 

Mœurs des diurnales

Sur le corpus d’injures de Mœurs des Diurnales

Alain Chevrier

 

Correspondance

Agnès Lhermitte

 

Henry-D. Davray et Marcel Schwob

 

Henry-D. Davray et Marcel Schwob : lettres inédites

 

Varia

Bruno Fabre

 

Les dédicataires des œuvres de Marcel Schwob

 

Marcel Schwob dans les manuels de français au lycée

 

La Croisade des enfants, une édition numérique enrichie (2017)

 

Glanures

Bruno Fabre, Gernot Krämer,

Agnès Lhermitte et Jean-Louis Meunier

 

9 contes du Roi au masque d’or
illustrés par Michael Hutter (2021)

Marcel Schwob, The King in the Golden Mask and other stories, traduction de Iain White, illustrations de Michael Hutter, édition de Jonas J. Ploeger, Zagava, s. l. [Allemagne], 2021, 88 p.

 

La maison d’édition Zagava, très confidentielle et apparemment installée en Allemagne, « vise à publier et à distribuer des livres produits selon les normes les plus élevées […]. Les livres de Zagava transcendent les frontières de l’étrange, du surnaturel, du décadent et du mystique. » Le catalogue en ligne de cet éditeur-libraire indépendant propose une anthologie de neuf contes tirés du Roi au masque d’or, dans la traduction qu’en a donné Iain White en 1982 (The King in the Golden Mask and other stories, Manchester, Carcanet New Press). Au récit qui donne son titre au recueil s’ajoutent « La Mort d’Odjigh », « Les Embaumeuses », « La Peste », « Les Milésiennes », « Le Sabbat de Mofflaines », « Blanche la sanglante », « La Flûte » et « La Cité dormante ». Chaque conte est orné d’un dessin placé en frontispice, en noir et blanc et en pleine page. Tous sont signés par l’artiste Michael Hutter, à qui l’on doit aussi la couverture en couleur. La plupart de ces dessins développent librement la dimension fantastique des contes de Schwob : une méduse géante passe dans le ciel au-dessus de l’embaumeuse, à califourchon sur le sexe de sa victime ; un immense soleil représenté sous la forme d’un virus (allusion à la pandémie de 2020 ?) surplombe les personnages de « La Peste » ; la cité dormante montre une architecture fantasmatique dont la plus haute tour est surmontée d’une tête sans corps se découpant dans le disque de la lune. Plusieurs qualités d’édition de ce livre, uniquement diffusé par Zagava, sont proposées à la vente : une belle édition courante (17×28 cm), une autre numérotée et tirée à 176 exemplaires (19×31 cm), une troisième, luxueuse, tirée à 24 exemplaires, reliée en cuir et signée par l’artiste, et une dernière édition dite d’artiste, tirée également à 24 exemplaires et livrée avec un dessin original. [B. F.]

Pour toute commande : www.zagava.de 

 

Correspondance de Marcel Schwob et Paul Claudel
par Bruno Fabre (2021)

Bruno Fabre, « Marcel Schwob et Paul Claudel : une amitié singulière », Bulletin de la Société Paul Claudel, « Premières correspondances », n° 232, Paris, Classiques Garnier, 2020, p. 9-43.

 

Bruno Fabre présente, annote et publie, avec une grande richesse documentaire, deux lettres de Marcel Schwob à Paul Claudel et dix-neuf lettres et cartes de Paul Claudel à Marcel Schwob et à son épouse Marguerite Moreno. Cette correspondance – du moins ce qui en est retrouvé – est ici donnée pour la première fois dans son intégralité (Pierre Champion n’avait publié que des extraits).

Dès les débuts de leur connaissance en 1883-1885 au lycée Louis-le-Grand, jusqu’à la mort de Schwob, ce qui deviendra une amitié personnelle et intellectuelle se fortifiera au gré des rencontres, assez rares cependant, mais fructueuses quant à la résonance mutuelle des œuvres. Le prêt par André Gide de son exemplaire de Tête d’Or (fin 1891) conduit Schwob à écrire à Claudel à la fois sa « très haute admiration pour ce drame » et sa répulsion (le drame ne correspond pas à l’univers personnel de Schwob) mais néanmoins son adhésion à l’œuvre « en raison de ses réminiscences eschyléennes, de son écriture palimpseste, de son style coloré et violent, caractéristique du drame élisabéthain et de la tragédie grecque qu’il affectionnait ». Schwob fait lire aussi cette pièce, puis La Ville, à Octave Mirbeau, collaborateur comme lui à L’Écho de Paris où il défend les œuvres contemporaines qui lui plaisent. Il conseille vivement la lecture de ces deux pièces à son ami le philologue hollandais Willem G. C. Byvanck, qui écrira quelques-uns des meilleurs articles sur le jeune Claudel – trait qui marque la générosité partagée de ces écrivains. Cette correspondance rappelle également l’amitié entre Schwob et Camille Claudel dont les sculptures puissantes l’enthousiasment.

Il est regrettable que seules deux lettres de Schwob à Claudel soient connues, car la lecture en miroir des lettres de Claudel à Schwob et à Marguerite Moreno laisse entendre combien les lettres de Schwob manifestaient son bonheur à lire et à découvrir l’œuvre de Claudel, œuvre dont il admire la nouveauté et la force stylistique au service de la puissance du propos, bien que Schwob n’ait jamais écrit d’article de critique sur l’œuvre de Claudel. En revanche, Claudel, « malgré des lettres élogieuses, a davantage exprimé son affection pour un être généreux qu’un véritable attrait pour des livres qui ne le rendaient pas pleinement enthousiaste », ce qui définit sa « place singulière dans le réseau de leurs amitiés ». [Jean-Louis Meunier]

The Assassins and other Stories / Double Heart
chez l’éditeur anglais Snuggly Books (2020)

Marcel Schwob, The Assassins and other Stories, translated and with an introduction by Sue Boswell, Snuggly Books, 2020, 142 p.

 

La maison d’édition anglaise Snuggly Books (Livres douillets) qui semble faire mystère de son siège – aucune indication trouvable ni dans le présent livre ni sur internet – met l’accent apparemment sur la littérature fin de siècle voire décadente ou fantastique. Nombre de livres de Jean Lorrain, Catulle Mendès, Éric Stenbock, Arthur Machen, Joris-Karl Huysmans, Léon Bloy, Renée Vivien et d’autres en témoignent. C’est dans ce contexte que s’insère la traduction de dix-neuf contes non-recueillis de Schwob par Sue Boswell qui a travaillé, entre autres, comme traductrice pour la Wiener Library for the Study of the Holocaust and Genocide à Londres. Dans son introduction, elle présente d’abord Schwob en esquissant brièvement le lacis de ses relations littéraires et sa position particulière en tant que poète érudit dans l’évolution du genre de la nouvelle, puis donne un bref aperçu des textes qui suivent en soulignant la polyvalence de l’auteur par rapport aux sujets et à la technique narrative. Les récits sont classés par ordre chronologique, de « Poupa », fragment d’un roman de jeunesse inachevé, jusqu’à « Towards Utopia » (Dialogues d’Utopie), tous les deux inédits du vivant de Schwob. Les autres, couvrant la période de 1889 à 1895, avaient tous paru dans des journaux, le plus souvent dans L’Écho de Paris. Il s’agit d’un enrichissement important de la liste des traductions de Schwob en d’autres langues, de même que l’édition de Cœur double que Snuggly Books vient de publier sous le titre :

Double Heart, translated by Brian Stableford, Snuggly Books, 2020, 290 p.

[Gernot Krämer]

 

 

La Porte des rêves
par Agnès Lhermitte et Bruno Fabre (2020)

Agnès Lhermitte et Bruno Fabre, « La Porte des rêves (1899) et l’art nouveau », dans Hélène Campaignolle-Catel, Sophie Lesiewicz et Gaëlle Théval [sous la direction de], Livre / Typographie – Une histoire en pratique(s), Paris, Éditions des Cendres, Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, Bibliothèque Littéraire Jacques Doucet, 2020, p. 67-76.

 

Cet article, illustré par un choix parlant de reproductions, s’insère dans un recueil collectif de travaux présentés au cours du séminaire Livre / Poésie : une histoire en pratique(s), tenu entre 2011 et 2016 à Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle en partenariat avec la Bibliothèque Littéraire Jacques Doucet, et consacré à la création essentiellement française dans le livre et à la typographie, de la fin du XIXe siècle jusqu’à une période récente.

 

Agnès Lhermitte et Bruno Fabre, tous deux connaisseurs scrupuleux de l’œuvre de Marcel Schwob, ont analysé avec rigueur et empathie La Porte des rêves, livre illustré par Georges de Feure et considéré comme l’un des plus beaux ouvrages de l’Art Nouveau. L’exercice a consisté à synthétiser la communication présentée au cours du séminaire pour répondre aux normes de publication en volume. Le texte intégral de leur étude a été publié dans Spicilège – Cahier Marcel Schwob n° 9 (2016, p. 99 à 129).

 

Les auteurs apportent des précisions factuelles indispensables sur le livre tel qu’il se présente, un choix anthologique de quinze des premiers contes de Marcel Schwob. L’argumentation développée consiste à montrer comment cette Porte fait pénétrer le lecteur et le regardeur dans le temps idéal des rêves tels que Schwob et de Feure les ont emblématisés dans l’espace du livre, symbiose de leur réalisation. Cet article étudie minutieusement – le vocabulaire technique est remarquable de justesse – la grammaire artistique de Georges de Feure en adéquation avec l’atmosphère des contes de Schwob : le tripti-frontispice, les en-têtes, les encadrements, les couleurs, l’influence de l’Art Nouveau et de sa ligne courbe et linéaire, de ses motifs végétaux, entrent en étroite résonance avec les textes. Dès la couverture, le lecteur pénètre dans le rêve. Les portes et leurs constituants (chambranles, panneaux) ne masquent pas les textes, elles ne séparent pas (ce serait l’immobilité), elles permettent inchoativement l’accès aux textes, donc aux rêves. Les portes deviennent ainsi La Porte, celle qui conduit au concept de rêve(s), habité(s) par des personnages aux multiples facettes, dont celles de la « femme schwobienne » au « caractère ambigu ou fatal », ou inoffensif ou salvateur, ou « maléfique », image souvent négative de la femme, dans la littérature à la fin du XIXe siècle. Les auteurs résument leur analyse en deux séquences : « […] une recherche d’harmonie alliée à une grande variété graphique. […] l’onirisme de l’ornementation, en recourant à l’irrationnel et au mystère, conformément à la veine fantastique ou étrange des contes de Schwob. »

 

Toutes les communications réunies dans ce recueil relèvent de la même qualité et il est nécessaire et agréable de le lire dans son intégralité pour s’abstraire des aléas du quotidien qui, bien qu’il n’y paraisse pas en apparence, irriguent ce recueil dans le Temps du Livre et l’Espace de la littérature, spécialement celui de la Poésie. [Jean-Louis Meunier]

 

 

La Croisade des enfants
une édition numérique enrichie (2017)

Marcel Schwob, La Croisade des enfants [1896], édition enrichie, numérique et collective, groupe « Lectures et Médiations Numériques », Centre d’études des langues et littératures anciennes et modernes (CELLAM), Université Rennes 2, livre au format ePub3, 2017.

 

https://groupelmn.wordpress.com/

 

C’est une démarche collective, impliquant des étudiants, des artistes et des universitaires appartenant au groupe « Lectures et médiations numériques » (CELLAM) de l’université de Rennes II qui a présidé en 2017 à l’élaboration d’une édition numérique de La Croisade des enfants de Marcel Schwob.

L’objectif de cette édition utilisant des ressources documentaires variées était de proposer au lecteur « une approche sensible et immersive » de La Croisade des enfants et d’ouvrir des pistes d’analyse en apportant un éclairage sur les sources historiques de l’auteur et sur son projet littéraire. Une plasticienne, un musicien, des comédiennes et des vidéastes se sont associés à des spécialistes de littérature pour composer les différents volets de cette édition, selon différentes approches du livre de Schwob et trois parcours. Parmi les nombreux articles, un copieux abécédaire de La Croisade des enfants, par Agnès Lhermitte, synthèse de ses travaux sur ce livre. L’ensemble, très riche, renouvelle la lecture de La Croisade des enfants et propose une bibliographie qui tient compte des recherches publiées dans Spicilège n° 3 (2010) et n° 4 (2011). On peut regretter cependant qu’un projet si ambitieux et d’aussi bonne qualité scientifique et artistique demeure si confidentiel. [B. F.]

Sommaire

 

Parcours I : Lire, parcours sensible

 

Circa idem tempus

Récit du goliard

Récit du lépreux

Récit du Pape Innocent III

Récit de trois petits enfants

Récit de François Longuejoue, clerc

Récit du kalandar

Récit de la petite Allys

Récit du pape Grégoire IX

 

Illustrations originales par Anne Guibert-Lassalle

Lecture sonore par Brigitte Prost, Melaine Vintrin et Denis Hüe. Montage : Mélodie Centurion

Création musicale par Romain Baousson, avec la contribution de Margaux Dory pour le montage

Notes par Marie-Armelle Camussi-Ni, Catherine Daniel, Solenn Dupas, Claire Kappler, Valérie Pasdeloup, Fabienne Pomel.

 

Parcours II : Explorer, premiers repères

 

Le contexte historique de la croisade des enfants, par Catherine Daniel

Le contexte général des croisades

Focus sur 1212 : les faits selon les chroniques du 13siècle

La croisade des enfants a-t-elle eu lieu ?

 

La croisade des enfants vue par des chroniqueurs du 13e siècle

(traduction des chroniques par Brigitte Hüe)

Albert de Stade, Annales de Stade

Chronique d’Aubry, moine de Trois-Fontaines

Jacques de Voragine, Chronique de la ville de Gênes

Chronique de Frère Salimbene de Adam, moine franciscain

Chronique du chanoine anonyme de Laon

La grande Chronique de Matthieu Paris

Grandes Annales de Schäftlarn

Chronique d’Ebersheim

 

Itinéraire de La Croisade des enfants de Marcel Schwob (carte)

 

Repères biographiques sur l’auteur, par Solenn Dupas

Une enfance parmi les livres

L’immersion dans le monde des lettres

L’épanouissement de l’œuvre littéraire

Les dernières années

Publications originales : repères

 

Une forme narrative originale, par Solenn Dupas

Conte ou roman ? la question du genre

Vers un réalisme « impressionniste »

Un récit polyphonique

Une œuvre ouverte

Une prose poétique

 

Abécédaire de La Croisade des enfants, par Agnès Lhermitte :

Anarchie – Blanc – Conte – Dédoré – Enfant – Fillette – Goliard – Hérésie – Ignorance/Innocence – Jésus/Jérusalem – Kalandar – Lépreux – Mer – Navire – Orient – Pitié – Questions – Route – Saint – Terreur – Universis – Voix

 

Parcours III : Approfondir, mise en perspective

 

Entretiens vidéo avec Denis Hüe et Catalina Girbea

 

Le Contexte esthétique et culturel de La Croisade des enfants, par Isabelle Durand

Romantisme et Moyen Âge

Le Moyen Âge fin de siècle

 

Représenter la croisade des enfants ?

Gustave Doré

Johann Jakob Kirchhoff

 

Foi et religion dans La Croisade des enfants, ou la mort de Dieu, par Anne Ducrey

L’idée de Dieu à la fin du 19e siècle

Partage des voix dans La Croisade des enfants : construction d’un regard critique

La Croisade des enfants ou comment penser Dieu en 1900

 

 

Lexique et système des couleurs dans La Croisade des enfants : une esthétique de l’ambiguïté, par Fabienne Pomel

Le récit du goliard : la mise en place du traitement des couleurs

Un système des couleurs : bichromie et modèle ternaire

Effet paradigmatique et contamination sémique : le trouble herméneutique du lecteur

Ambivalence des couleurs et ambiguïté herméneutique

L’hybride et l’indistinct : la mer ou la couleur variable de la traîtrise

 

De la bibliothèque au concert, par Nathalie Ronxin

Une rencontre au goût d’inachevé

Du récit polyphonique à la polyphonie récitative

Schwob réécrit Schwob

Suggérer l’incertain par soustraction ou multiplication

Le joueur de flûte en filigrane

 

Influence de Marcel Schwob dans la littérature latino-américaine, par Émilie Étemad

 

Motifs schwobiens dans les premières œuvres modernes d’Amérique latine

Alfonso Reyes, lecteur de Marcel Schwob

Jorge Luis Borges, lecteur de Marcel Schwob

 

La Croisade des enfants de David Christoffel (entretien et performance)

 

Bibliographie

 

Traductions de 2 vies imaginaires (Clodia, Erostrate)
dans 2 revues chiliennes (2019)

Marcel Schwob, « Clodia. Matrona impúdica », précédé de « Schwob : el biógrafo de la imaginación », traduction et introduction d’Eduardo Cobos, Carcaj, flechas de sentido [revue chilienne en ligne], 25 janvier 2019. http://carcaj.cl/schwob-el-biografo-de-la-imaginacion/

 

Marcel Schwob, « Eróstrato. Incendiario », traduction d’Eduardo Cobos, introduction de Juan Antonio Calzadilla, avec une xylographie de Germán Araya, Concreto Azul [revue chilienne en ligne], Santiago, 26 juin 2019. http://concretoazul.cl/erostrato-incendiario-de-marcel-schwob/

 

Eduardo Cobos, né en 1963 à Santiago du Chili, est chercheur, éditeur, traducteur et écrivain. Historien de formation, il a publié des contes dans des anthologies et plusieurs livres : Pequeños infectos (2005), La muerte y su dominio (2009), Venezuela : tres episodios de emancipación (2013), Historia del corvo (2018), Los últimos días de John McCormick (2018). En 2019, il a traduit en espagnol deux vies imaginaires de Marcel Schwob, « Clodia » et « Erostrate », publiées dans deux revues chiliennes en ligne (Carcaj, flechas de sentido et Concreto Azul). [B. F.]

Un court-métrage portugais d’après « Lucrèce, poète »
A Chuva acalanta a dor (2020)

Leonardo Mouramateus, A Chuva acalanta a dor [La Pluie apaise la douleur], court-métrage d’après la vie imaginaire de « Lucrèce, poète » par Marcel Schwob, Areosa, Portugal-Brésil, 2020, 28 min.

 

Le réalisateur brésilien Leonardo Mouramateus (né en 1991) a écrit et réalisé un court métrage de 28 minutes sur l’existence du poète et philosophe romain Lucrèce, inspiré par le conte de Marcel Schwob recueilli dans Vies imaginaires. Selon le réalisateur, A Chuva acalanta a dor est avant tout un film sur la peur de mourir.

 

Le film a été présenté pour la première fois lors de la compétition nationale du court-métrage au festival IndieLisboa, à Lisbonne, les 31 août et 4 septembre 2020. Il sera présenté au Festival du Film International de Rotterdam (IFFR) dans la compétition Ammodo Tiger (catégorie court-métrage) du 27 janvier au 7 février 2021. [B. F.]

 

Bande annonce :