Actualités

Publication de Jane Shore, pièce de théâtre inédite
d’Eugène Morand et Marcel Schwob (2015)

Jane Shore, pièce inédite

Frontispice de Pierre Carron

membre de l’Institut

Édition établie par Agnès Lhermitte et Bruno Fabre

Société Marcel Schwob, octobre 2015, 140 p.

15 euros

ISBN : 978-2-9555171-0-9

Après une traduction de référence de La Tragique histoire d’Hamlet de Shakespeare, Marcel Schwob et Eugène Morand collaborèrent à une pièce originale, Jane Shore, jamais représentée et tombée dans l’oubli depuis sa création en 1900.

La présente édition permet de découvrir enfin cette oeuvre, retrouvée à l’occasion de l’acquisition d’un tapuscrit de la pièce par la Bibliothèque nationale de France en l’an 2000.

Drame historique inspiré du théâtre élisabéthain, Jane Shore retrace le destin tragique d’une des maîtresses du roi Édouard IV d’Angleterre, tombée en disgrâce après la prise du pouvoir par Richard III. En faisant de la courtisane pénitente la protectrice des deux jeunes princes enfermés à la Tour de Londres, Eugène Morand et Marcel Schwob renouvellent l’histoire de ce personnage mythique de la culture anglaise.

Livre disponible à la vente en écrivant à :

societe.marcel.schwob@gmail.com

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Présentation de Jane Shore au Salon de la Revue
10 et 11 octobre 2015

La Société Marcel Schwob sera présente au Salon de la Revue

les vendredi 9 (en soirée), samedi 10 et dimanche 11 octobre,

aux côtés de la Société des Amis d’Alfred Jarry.

 

 

Nous y présenterons la publication de Jane Shore, la pièce inédite d’Eugène Morand et Marcel Schwob (octobre 2015).

 

 

Nous serons heureux de votre visite.

 

Espace d’animation des Blancs Manteaux

48, rue Vieille-du-Temple  – 75004 Paris

vendredi 9 de 20h00 à 22h00

samedi 10 de 16h00 à 20h00

et dimanche 11 de 16h00 à 19h30.

Réédition de La Tragique histoire d’Hamlet
trad. de M. Schwob et E. Morand

Shakespeare, Double Hamlet, traductions de François-Victor Hugo, Marcel Schwob & Eugène Morand, Ivres de Livres Libraire-éditeur, 2011, 364 p. www.ivres-de-livres.fr

Passée inaperçue en 2011, cette dernière publication de La Tragique histoire d’Hamlet, prince de Danemark, publiée en 1900 par Marcel Schwob et Eugène Morand, s’ajoute à une longue liste de rééditions (Crès, 1920 ; Bernouard, 1930 ; Grasset, 1932 ; Blaizot, 1952 ; Lebovici, 1986) qui ont assuré la notoriété d’une traduction de référence. La singularité de cette édition réside dans la présentation en miroir de « deux des meilleures traductions d’Hamlet, celle de François-Victor Hugo réalisée pendant l’exil avec son père à Jersey ; celle de Marcel Schwob & Eugène Morand, conçue pour Sarah Bernhardt » (texte de la quatrième de couverture). Les deux traductions en regard sont précédés d’extraits de leur préface respective et suivies de huit versions de la tirade « to be, or not to be », antérieures à 1900. [B. F.]

Double Hamlet

Publication des Œuvres complètes de Marcel Schwob
au Japon

Œuvres complètes de Marcel Schwob, Tokyo, Kokusho-Kankôkaï, 2015, 935 p.

Cette publication rassemble en version japonaise la presque totalité des œuvres romanesques et quelques essais critiques de Marcel Schwob. Ainsi, pour la première catégorie, on y trouve Cœur double, Le Roi au masque d’or, Mimes, Le Livre de Monelle, La Croisade des enfants, Vies imaginaires, L’Étoile de bois, neuf contes non repris en recueil (L’épingle d’or, Les noces du Tibre, Blanches-mains, La Démoniaque, Barbe-Noire, La Main de gloire, Rampsinit, L’origine et La maison close), Dialogues d’Utopie et Maua, tandis que pour la deuxième catégorie on peut y lire Spicilège, Il Libro della mia memoria, quatre préfaces (Le Démon de l’absurde de Rachilde, Le Dynamiteur de R. L. Stevenson, Moll Flanders de D. Defoe et Hamlet de W. Shakespeare) et la conférence sur Annabella et Giovanni de John Ford. Ces textes sont traduits par Hajime Ôhama (1925-2012), Chimako Tada (1930-2003), Shirô Miyashita (1947-), Fumio Chiba (1949-), Takashi Ôno (1952-) et Kunio Ogata (1953-). Pour compléter, ils sont suivis par trois appendices : la traduction de l’introduction que Pierre Champion a publiée en tête des Œuvres complètes de Marcel Schwob, une postface de Michisuke Setaka qui recense les traductions antérieures en japonais des œuvres de Marcel Schwob, ainsi qu’une chronologie de la vie et des œuvres de notre auteur, établie par Takashi Ôno. [Takeshi Matsumura]

cliquer ici pour accéder à la couverture du livre

Retrouvez un compte rendu critique plus complet de cette édition dans Takeshi Matsumura,  » Les Œuvres complètes de Marcel Schwob en japonais : une édition problématique », Spicilège – Cahiers Marcel Schwob, n° 8, 2015, p. 181-185.

Lecture de contes de Schwob à Figeac
1er août 2015

CIELS DE FEU ET DE GLACE

d’après Marcel Schwob

Création en mai 2014

 

 

          Le 1er août à 18h au Jardin des écritures à Figeac.

 

 

http://www.dramaticules.fr/rencontre/les-lectures/infos/ciels-de-feu-et-de-glace

 

 

Les deux contes qui composent le programme Ciels de feu et de glace sont des peintures d’apocalypse. Marcel Schwob est sans aucun doute l’un des conteurs les plus visuels de toute la littérature française. Avec « La mort d’Odjigh » et « L’incendie terrestre », il nous emmène à la lisière du fantastique, à travers des contrées aux atmosphères inoubliables.

Colloque sur Claude Cahun à Montréal
28-29 mai 2015

L’oncle de Claude Cahun

Quand on énumère les épigones de Marcel Schwob parmi les écrivains du XXe siècle, on évoque rarement Claude Cahun (1894-1954), auteure et photographe qui s’est rapprochée des Surréalistes. Pourtant celle-ci, née Lucy Schwob, n’est pas seulement sa nièce : ses écrits (et, dans une moindre mesure, sa photographie) doivent beaucoup à l’œuvre schwobienne. Le colloque Héritages de Claude Cahun et Marcel Moore, organisé à l’Université de Montréal les 28 et 29 mai 2015 par Andea Oberhuber et Alexandra Arvisais sous l’égide de Figura, a permis d’approfondir cette question dans la mesure où trois communications étaient consacrées à l’influence de Schwob sur Cahun.

Celle d’Agnès Lhermitte, « La nièce de Marcel Schwob », tenta de discerner, à partir de leur situation familiale, puis du champ culturel qui leur est commun, et enfin de leurs choix esthétiques (notamment le « singulier pluriel »), en quoi l’ethos littéraire de Claude Cahun fait écho à celui de Marcel Schwob. Gayle Zachmann, qui s’intéresse au Schwob journaliste, étudia, dans « Décombres de Claude Cahun : lettres et legs », la mise en cause, par l’un et l’autre auteur, des stéréotypes culturels hérités de la presse républicaine ; l’analyse de « Le Rire » de Marcel Schwob (Spicilège) servit de base à son propos. Enfin, Alexandra Arvisais donna à son intervention précise un titre explicite : « Tel oncle, telle nièce : l’héritage symboliste des Vies imaginaires dans Héroïnes et Aveux non avenus », textes modernistes très singuliers des années 1920.

« La Main de gloire »
Publication d’une anthologie de mains enchantées

« La Main de gloire » et autres mains enchantées

 

Publié le 11 mars 1893 dans L’Écho de Paris, le conte « La Main de gloire » ne fut pas recueilli du vivant de son auteur Marcel Schwob, qui délaissa alors le registre fantastique au profit de son cycle symboliste. On le trouve, rassemblé avec d’autres textes de Schwob, sous le titre « Chroniques » (Œuvres complètes, éd. de Pierre Champion, Bernouard, 1930), Dialogues d’utopie (éd. de Bernard Gauthier, Ombres, 2001) et « Contes de L’Écho » (Œuvres, éd. de Sylvain Goudemare, Phébus, 2002). Voici que la Librairie Otrante, en l’extrayant de ces ensembles hétérogènes et peu signifiants, intègre « La Main de gloire » à une anthologie thématique, Mains enchantées, et autres mains du diable, qui réunit seize nouvelles allemandes, anglaises et françaises du XIXe siècle consacrées à ce motif singulier. Du texte de Wilhelm Hauff (1825), cité par Freud dans L’inquiétante étrangeté, à ceux de Conan Doyle et Verlaine (1899), en passant par Nerval, Gautier, Maupassant et d’autres, la « fantasmagorie de la main », cette main « qui échappe » et porte le maléfice, se décline selon diverses modalités de l’épouvante, parfois teintée d’humour. Le conte de Schwob, situé sur la lande anglaise et narré par un témoin, se démarque cependant de ces topoi du genre par sa concision elliptique et énigmatique. L’imagination de Schwob lui a donné des prolongements dans les deux contes suivants : « Rampsinit » (25 mars 1893) commence sur la mention de « la main d’un mort », tandis que « La Reine Mandosiane » (8 avril 1893, intégré ensuite aux « Sœurs de Monelle »), reprend sur le mode mélancolique l’intimité des deux servantes de ferme confrontées au surnaturel. [A.L.]

Mains enchantées, et autres mains du diable. Anthologie. De Hauff à Conan Doyle, 1825-1899, préface de Florian Balduc, Editions Otrante, 2015, 198 p.

Mains de gloire

 

Anthologica, revue japonaise
n° 2 (2015) sur Marcel Schwob

« Marcel Schwob », Anthologica, n° 2, Japon, 2015, 104 p.

Kazuyuki Tsuchiya, éditeur de la jeune revue Anthologica, en consacre le deuxième numéro, coordonné par Tomohiko Shiratory et lui-même, à Marcel Schwob. Ce dossier, complété par une partie « création » d’une vingtaine de pages, comprend douze articles dont huit études dues à des plumes japonaises (sur Mimes, la Croisade des enfants, Cœur double, la filiation borgésienne…), deux écrits par Bruno Fabre (« La Société Marcel Schwob, une « association d’amis » de l’écrivain » et un inventaire : « Marcel Schwob (1867-1905) », et deux par Agnès Lhermitte (« Où en sont les études schwobiennes ? » et « Ma rencontre avec Marcel Schwob »). Le contexte d’époque est recréé par la publication d’articles de Régnier et Rachilde, d’un texte de Han Ryner (Petit manuel individualiste), d’une étude sur Rodenbach et de la ballade de Schwob « pour Gérard de Nerval ». L’univers schwobien entre en résonance avec « L’ensanglantée », fiction contemporaine de Géraldine Huchet. Kazuyuki Tsuchiya a assuré la traduction de six des textes français. La décoration de ce volume soigné s’inspire avec raffinement de l’esthétique fin de siècle. Il est illustré par de nombreuses photographies (portraits, gravures et surtout couvertures de livres), ainsi que par trois dessins (dont deux inédits) de Ricardo Godoy, un habitué de Spicilège. [A. L.]

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Marcel Schwob, du journal au recueil
par Cédric de Guido

Cédric de Guido, Marcel Schwob, du journal au recueil, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études romantiques et dix-neuviémistes », 2015, 414 p.

 

Toutes les œuvres de Marcel Schwob ont d’abord paru dans des journaux. Les contraintes de la matrice journalistique ont pesé sur son écriture, au point qu’une distinction du journalisme et de la littérature n’est pas plus pertinente pour lui que pour beaucoup d’autres écrivains-journalistes parmi ses contemporains, pratiquant une véritable « littérature au quotidien », selon les termes de Marie-Ève Thérenty. « Journaliste du genre savant et de l’espèce rare », selon Jules Renard, Marcel Schwob propose plusieurs solutions originales pour transformer le savoir en fiction : une « marqueterie » érudite où le détail historique acquiert une fonction esthétique. [Texte de la 4e page de couverture]

 

Biblio : compte rendu de cet ouvrage par Alexia Kalantzis, Revue d’Histoire Littéraire de la France, n° 1, 2017, p. 237.

 

De Guido

Séminaire Marcel Schwob en Sorbonne
13 mars 2015

Dans le cadre du séminaire sur le XIXe siècle dirigé par MM. Paolo Tortonese et André Guyaux, une séance sera consacrée à Marcel Schwob le vendredi 13 mars de 16h à 19h.

Intervenants : Pierre Jourde,Jean-Pierre Bertrand, Cédric De Guido.

Lieu : Amphithéâtre Guizot, 17 rue de la Sorbonne, Paris.

Programme complet à cette adresse :

http://crp19.org/article/paris-3-et-paris-4

Entrée libre mais compte tenu des consignes de sécurité, il est utile d’imprimer le programme et de le montrer à l’entrée de la Sorbonne.

Info publiée par B.F.