Fabre, Bruno, « Vies imaginaires de philosophes : Marcel Schwob lecteur de Diogène Laërce », Revue de littérature comparée, n° 317, Paris, Klincksieck, janvier-mars 2006, p. 37-52.
Fabre, Bruno, « Vies imaginaires de philosophes : Marcel Schwob lecteur de Diogène Laërce », Revue de littérature comparée, n° 317, Paris, Klincksieck, janvier-mars 2006, p. 37-52.
Soucieuse du patrimoine littéraire nantais, la Bibliothèque municipale de Nantes a créé et continue à enrichir des fonds concernant Jules Verne, un certain nombre de surréalistes, la famille Schwob… Le fonds Marcel Schwob, l’un des plus importants consacrés à cet écrivain, constitué en grande partie des manuscrits acquis lors de la vente de la collection de Pierre Champion en l’Hôtel-Drouot (11 décembre 1998), est en cours de numérisation. Bonne nouvelle pour les chercheurs, la plupart des manuscrits, brouillons et épreuves (à l’exception de la correspondance, considérable) sont désormais disponibles en ligne. [A.L.]
William Shakespeare, Macbeth, traduit par Marcel Schwob, Paris, Grasset, « Les Cahiers Rouges », 2016, 96 pages.
Parmi la moisson d’ouvrages publiés à l’occasion de la célébration du quadricentenaire de la mort de Shakespeare (1616), la collection « Les Cahiers Rouges » propose une (re)découverte de la traduction de Macbeth par Marcel Schwob, débutée en 1902 et achevée en 1905. Le traducteur, dont le nom est mis en valeur sur la première de couverture, est présenté comme un passeur privilégié au motif que « seuls les écrivains savent traduire les écrivains ». Un texte liminaire, non signé, fait succéder à quelques données biographiques sur Shakespeare une brève notice sur Schwob qui pose problème. On n’a jamais lu autant d’erreurs en si peu de lignes : contre-sens sur les Vies imaginaires considérées comme « des biographies de personnes qui n’ont pas existé » (sic !), inexactitudes biographiques (Schwob ne s’est pas recueilli sur la tombe de Stevenson aux Samoa et aucun document n’atteste sa fréquentation du peintre Manet), erreurs de dates (la traduction d’Hamlet, intitulée en réalité La Tragique histoire d’Hamlet, est parue en 1899 et non en 1901), méconnaissance de la fortune de la traduction de Macbeth, publiée pour la première fois par Pierre Champion, non en 1923 mais en 1928, dans le tome VI (Théâtre) des Œuvres complètes de Marcel Schwob (1927-1930) chez Bernouard, puis rééditée à part chez Sulliver en 1995, édition ignorée par « Les Cahiers Rouges ». On aurait apprécié une notice moins approximative pour évoquer « un des écrivains les plus imaginatifs de la littérature française », nommé par inadvertance Michel Schwob sur la page de faux-titre ! [B. F.]
En préambule du Festival Les fêtes nocturnes de Grignan où la Compagnie des Dramaticules créera Don Quichotte cet été, les Châteaux de la Drôme invitent Jérémie le Louët à silloner le département avec ses lectures théâtralisées.
Le 7 mars à 21h > Lecture du conte « Le roi au masque d’or »,
salle J.J. Coupon à Buis-les-Baronnies (26)
Le 11 mars à 20h > Lecture du conte « Le roi au masque d’or »,
au Château de Grignan (26)
La Porte des rêves : conférence et publications
Dans le cadre d’un colloque consacré au charme et organisé les 9, 10 et 11 mars à Bordeaux, Agnès Lhermitte présentera le jeudi 10 mars à 14h25 une communication sur « La Porte des rêves (Marcel Schwob, Georges de Feure, Octave Uzanne) » comme un « exemple charmant de bibliophilie fin de siècle ».
cliquer ici pour accéder au programme du colloque
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La Porte des rêves a fait l’objet récemment d’une double conférence d’Agnès Lhermitte et Bruno Fabre au séminaire « Livre/ Poésie/Edition-s : une histoire en pratique(s) », à l’Université Paris 3-Sorbonne en avril 2014. Une version synthétique de ces deux communications est à paraître aux éditions des Cendres.
La version longue de ces deux interventions est à paraître dans les Cahiers Marcel Schwob n° 9 (2016).
Palmyre Strauss (1849- ?) : « tante Palmyre ». Épouse de Léon Cahun, tante de Marcel Schwob, mère de René, Suzanne, Julie et Marguerite Cahun. Femme attachée aux traditions, dont Marcel appréciait les talents de cuisinière.
René Cahun (1870-1917) Cousin germain de Marcel Schwob. Fils de Léon Cahun et Palmyre. Officier de marine, servit au Tonkin et en Chine. Mort dans les tranchées.
Julie Cahun : cousine germaine de Marcel Schwob. Fille de Léon Cahun et Palmyre. Pianiste. Épouse du violoncelliste Gérard Hekking, rencontré au Conservatoire de Paris.
Marguerite Cahun : cousine germaine de Marcel Schwob. Dernière fille de Léon Cahun et Palmyre. Peintre, après études à l’École des Beaux-Arts. Personnalité tourmentée. Auteure de souvenirs sur les années de jeunesse partagées avec son cousin Marcel au domicile de ses parents : Une jeunesse Quai Conti (1944). Voir la revue Europe, mai 2006, p. 50-64.
Julie Cahun : cousine germaine de Marcel Schwob. Fille de Léon Cahun et Palmyre. Pianiste. Épouse du violoncelliste Gérard Hekking, rencontré au Conservatoire de Paris.
David Léon Cahen (Cahun) (1841-1900). Oncle maternel et parrain de Marcel Schwob. Historien, philologue, explorateur, orientaliste, puis conservateur adjoint de la bibliothèque Mazarine, auteur de romans historiques, ami de nombreux artistes et hommes de lettres. Il hébergea et guida Marcel Schwob lycéen puis étudiant, de 1881 à 1891.
Marguerite Cahun : cousine germaine de Marcel Schwob. Dernière fille de Léon Cahun et Palmyre. Peintre, après études à l’École des Beaux-Arts. Personnalité tourmentée. Auteure de souvenirs sur les années de jeunesse partagées avec son cousin Marcel au domicile de ses parents : Une jeunesse Quai Conti (1944). Voir la revue Europe, mai 2006, p. 50-64.
Le 22 fév. à 17h > Lycée Gaston Bachelard à Bar-sur-Aube (10)
Le 23 fév. à 11h et 14h30 > Lycée Gaston Bachelard à Bar-sur-Aube
« Vibrante, assourdissante ou soupirante, la lecture de Jérémie Le Louët fait vivre de façon inouïe ce conte questionnant l’être et le paraître dans de multiples références à l’histoire et au mythe d’Oedipe. Ou quand la présence sur scène de l’acteur, sa voix et sa posture suffisent à donner vie au texte. » Est Éclair